Les vacances, c’est cool, mais lorsqu’on passe une semaine en convalescence et qu’on vient d’acheter une maison (canon), les grands voyages on oublie. C’est ce qui s’est passé pour nous, cet été : on a préféré mettre notre budget en fauteuils des années 1960 et en coups de bistouri, chacun son truc. Résultat, j’ai des yeux tout neufs et une maison que j’adore. Mais prendre le large, c’est bien aussi, même si ce n’est pas très loin.
Étiquette : oise
Adieu lunettes – Partie 1
Se séparer de ses binocles, c’est une grande décision, surtout quand elle font partie de votre vie depuis deux décennies. Mes amis n’imaginaient pas mon visage sans, mais moi je parvenais très bien à imaginer l’absence de taches de gras de nez sur les verres, causées par les bisous du chéri, la buée en hiver, les glissades des montures en été…
Il me fallait simplement le courage et un peu d’économies, car cette affaire n’est pas gratuite. Pour sauter le pas de la chirurgie réfractive (ou opération de la myopie), j’ai pris rendez-vous à l’hôpital militaire Percy, à Clamart. Un hôpital militaire opère également les civils? Et bien oui, et je ne le savais pas. Sur place, entre les gendarmes et les officiers de l’armée, on se sent plutôt bien entouré(e), cela va sans dire.
Le gang des tatoués de Liancourt
Depuis cinq ans, trotte dans ma tête l’envie d’un tatouage. Un petit, un mignon, un discret. Pas un dinosaure sur le mollet droit, même si j’ai adoré Denver. Beaucoup d’amis se sont lancés : l’aiguille ? Même pas mal. Si je peux facilement éluder la question de la douleur dans mon esprit, j’ai davantage de mal à arrêter mon choix sur un motif. Pour m’inspirer, j’ai pris la direction de la convention de tatouage de Liancourt, qui avait lieu ce weekend dernier…
Quand je participe à un atelier de cuisine vegan / Avec les Ateliers de Chrystel
« Tu penses qu’on va manger de l’herbe ou ce genre de trucs ? ». Regard apeuré dans l’assistance. Lorsque j’ai évoqué l’idée de tester un atelier de cuisine vegan avec Chrystel Raffin, des « Ateliers de Chrystel », j’ai bien senti que mes amies étaient dubitatives. Mais heureusement, très curieuses aussi…
Quand je rencontre Bidule & Cocotte / Etre végétarien(ne) aujourd’hui -et demain

Photo Noëmie Guizard Photographie
C’était une de ces journées parfaites : l’air était tiède, les gens sentaient bons, les rues étaient fleuries et la voix de Marilyn Monroe perçait à travers les fenêtres entrouvertes du tribunal de commerce, rue Henri de Seroux, à deux pas du Palais Impérial (si si c’est vrai). Armée d’un kilo de gros abricots juteux, je me dirigeais vers un pique-nique atypique, organisé par plusieurs associations écologiques en réaction contre la Fête de la Chasse & de la nature qui s’est tenue ce weekend.
A cette occasion, j’ai fait la connaissance de Bidule & Cocotte. Ou plutôt d’Ingrid & de Muriel. Une mère, une fille. Deux végétariennes & Compiègnoises qui rédigent à quatre mains l’éco-blog passionnant Bidule & Cocotte. Ingrid, la fille, sort ce mois-ci un livre de recettes aux éditions Solar… Alors forcément, alors que j’ai fais le choix de cesser de manger de la viande il y a plusieurs mois (il va falloir que je vous en parle en détails) , il fallait que je les rencontre et que je leur pose quelques questions pour vous.
Quand je teste l’atelier de cuisine Private Kitchen / Les Pipelettes en mode cuistos
Pour faire plaisir à l’une des Pipelettes & Confettis (le collectif est à découvrir ici !) qui fêtait son anniversaire, il fallait quelque chose de spécial : on n’a malheureusement pas trente ans tous les jours. Les ateliers de cuisine ont fleuri suite à l’effet Top Chef. A Choisy-au-Bac, les apprentis cordons bleus ont rendez-vous chez Alix de Lauzanne, qui a lancé son entreprise, Private Kitchen, en 2009. Cette grande gourmande accueille des petits groupes au sein de sa propre cuisine, elle travaille avec eux des recettes et leur distille ses trucs et astuces. Le rendez-vous est prit un samedi à 14h. Nous sommes huit amies, toutes venues découvrir les talents d’Alix. Je ne cuisine jamais, ou presque, ce qui ne manque pas de faire rire mon entourage…Je compte sur Alix pour déclencher l’envie de me mettre aux fourneaux.
Quand je me mets au running / ou comment dire adieu aux souvenirs du cross avec Smilesrun
Les nanas qui courent, très peu pour moi. Observer le même paysage défiler et suer comme un cochon qui traîne la patte, je n’en voyais pas l’intérêt. Et puis j’avais ce souvenir si présent, celui d’une gamine de 12 ans, déjà grande comme une asperge et surtout têtue comme une mule, qui refusait de prendre le départ du cross du collège. Non, non et non. Le running, ça fait mal aux pieds, et c’est chiant comme la pluie.
Sauf que, j’ai découvert une nouvelle appli plutôt chouette : Smilesrun.
Quand je me balade dans les airs / Mon premier cours de pilotage d’ULM
« C’est comme la voiture, vous verrez : au début ça semble très compliqué et quand on finit par maitriser, on se dit que c’était finalement simple comme bonjour » m’explique au téléphone Patrick Cosnard, fondateur de l’école de pilotage d’ULM, Picardie R. Je suis dubitative. A 1000 mètres d’altitude, au commande d’un petit avion, et la tête en bas (qui sait ce qui peut arriver dans les airs…) je risque de moins faire la fière. Mais le challenge m’emballe. J’ai survécu à un saut en parachute, j’ai l’impression que je peux survivre à tout maintenant.
Quand je teste la vie de château / Aprem Golf à Monchy-Humières

Sympa la vue, non ?
Le golf, c’est pour Charles-Henri, qui a une grosse BMW, un petit col relevé et une houppette à la Tintin. Du moins, c’est ce que j’imaginais. N’ayant ni berline luxueuse ni été cooptée par un membre de la bourgeoisie locale, je ne pensais pas tenter un swing un jour. C’était sans compter sur le golf de Monchy-Humières. Sa nouvelle propriétaire, Laurence Lefèvre, et son acolyte, Grégory Anguille, ont décidé de démocratiser ce sport en proposant des initiations totalement gratuites le premier et dernier dimanche de chaque mois.
J’ai testé pour vous… le Chien tête en bas / Séance yoga à domicile avec Nicole Divoux
« Tu fais du sport ?
– Oui, du yoga ».
Moue dubitative de mon interlocuteur, tout en muscles.
« Tu veux dire le truc où tu dois ouvrir tes chakras ? C’est du sport ça ? »
Pendant dix minutes, j’ai tenté de lui expliquer tous les bienfaits de cette discipline, mi sport, mi véritable philosophie de vie, née en Inde plusieurs siècle avant J.C. En face de moi, mon interlocuteur, accro au rugby, n’a rien voulu entendre. Il semblait préférer les plaquages virils aux charmes des asanas (« positions » en sanskrit) du yoga. Pourtant, leurs bénéfices sont nombreux : bien être, souplesse, fortification des muscles… Le yoga agirait également sur les phobies. Et peut-être même sur l’ouverture d’esprit, avec un peu de chance. Mais pour le savoir, il aurait fallu que Monsieur Muscles s’y mette.