Les vacances, c’est cool, mais lorsqu’on passe une semaine en convalescence et qu’on vient d’acheter une maison (canon), les grands voyages on oublie. C’est ce qui s’est passé pour nous, cet été : on a préféré mettre notre budget en fauteuils des années 1960 et en coups de bistouri, chacun son truc. Résultat, j’ai des yeux tout neufs et une maison que j’adore. Mais prendre le large, c’est bien aussi, même si ce n’est pas très loin.
Étiquette : lifestyle
Adieu lunettes – Partie 1
Se séparer de ses binocles, c’est une grande décision, surtout quand elle font partie de votre vie depuis deux décennies. Mes amis n’imaginaient pas mon visage sans, mais moi je parvenais très bien à imaginer l’absence de taches de gras de nez sur les verres, causées par les bisous du chéri, la buée en hiver, les glissades des montures en été…
Il me fallait simplement le courage et un peu d’économies, car cette affaire n’est pas gratuite. Pour sauter le pas de la chirurgie réfractive (ou opération de la myopie), j’ai pris rendez-vous à l’hôpital militaire Percy, à Clamart. Un hôpital militaire opère également les civils? Et bien oui, et je ne le savais pas. Sur place, entre les gendarmes et les officiers de l’armée, on se sent plutôt bien entouré(e), cela va sans dire.
Fight like a girl – J’affiche mon féminisme
Ça finit, enfin, par s’afficher. Le féminisme tend à ne plus être un gros mot, s’il l’a été. En 2017, on affiche bien haut ses convictions. Bien haut sur les seins, avec la collection capsule Pimkie. L’enseigne propose en ce moment, à -20%, une série de t-shirts et sweats tous plus explicites les uns que les autres. Attrapez les tous, ils sont canons.
La trentaine, ça passe crème
Ecrire un article perso équivaut à gravir une montagne pour moi. Pas une collinette, non, plutôt l’Everest. Mais ce blog amorce un léger tournant, tout petit, simplement parce que ma vie change, et que certaines étapes donnent envie de les partager. Je vais avoir 32 ans cet été. Autant dire que je ne suis plus franchement une enfant. Dans mon imaginaire de petite fille, à 32 ans, j’étais persuadée de devenir plus ou moins comme l’une de mes maîtresses, un poil aigrie, un poil chiante, qui s’habille avec des gilets -forcément- moches.
Et bien il se trouve que, grosse découverte, la trentaine est différente selon la personne qui la porte. Un peu comme un gilet qui parait moche.
Quand mes amies ont décidé de se marier, j’ai quitté mon ex et je suis repartie vivre chez mes parents. Et quand elles ont fait des enfants, j’ai rencontré mon amoureux, de 6 ans de moins que moi. Faire les choses à l’envers, c’est l’histoire de ma vie.
La trentaine, je la vis pleinement, je la respire et je n’en rate pas une miette. Je n’y croyais pas un seul instant, surtout la veille de mes 30 ans : la décennie à venir ne serait qu’un trop court chemin vers la quarantaine, la décrépitude et au bout du bout, la fin des haricots…
Bon, en fait, ce n’est pas tout à fait ça. La trentaine te met une claque, oui. Mais une petite, derrière la nuque, qui va résonner pour les 10 ans à venir et qui t’oblige à une seule chose : y aller à fond. Voyage, projets, vie pro, chiens de traîneaux, déménagement, changement de vie : c’est le moment. Oui c’est carrément bateau de dire ça, mais l’urgence de vivre s’est imposée en quelques mois. Cette fois, c’est fini, je ne rate plus rien, les projets s’accumulent et j’adore ça (et puis être née en 1985, c’est tellement cool que finalement, ça passe crème). ❤
Quand je rencontre Bidule & Cocotte / Etre végétarien(ne) aujourd’hui -et demain

Photo Noëmie Guizard Photographie
C’était une de ces journées parfaites : l’air était tiède, les gens sentaient bons, les rues étaient fleuries et la voix de Marilyn Monroe perçait à travers les fenêtres entrouvertes du tribunal de commerce, rue Henri de Seroux, à deux pas du Palais Impérial (si si c’est vrai). Armée d’un kilo de gros abricots juteux, je me dirigeais vers un pique-nique atypique, organisé par plusieurs associations écologiques en réaction contre la Fête de la Chasse & de la nature qui s’est tenue ce weekend.
A cette occasion, j’ai fait la connaissance de Bidule & Cocotte. Ou plutôt d’Ingrid & de Muriel. Une mère, une fille. Deux végétariennes & Compiègnoises qui rédigent à quatre mains l’éco-blog passionnant Bidule & Cocotte. Ingrid, la fille, sort ce mois-ci un livre de recettes aux éditions Solar… Alors forcément, alors que j’ai fais le choix de cesser de manger de la viande il y a plusieurs mois (il va falloir que je vous en parle en détails) , il fallait que je les rencontre et que je leur pose quelques questions pour vous.
Quand je pars à Malaga faire du yoga / Et ça rime !
Cela devrait être obligatoire, voire remboursé par la Sécu : tout lâcher, quelques jours et partir, loin. Le retour est parfois un peu difficile. Pour ma part, je suis revenue de Malaga, après une semaine de yoga et de régime vegan pour retrouver les grèves, la grisaille et une macabre fusillade aux Etats-Unis. Je rêve d’un jour où tout ira bien, partout. En attendant, puisque la vie, le monde a décidé de ne pas tourner rond, préservons nous un peu, comme nous le pouvons.En avant pour l’opération Malayoga !
J’ai testé pour vous… le Chien tête en bas / Séance yoga à domicile avec Nicole Divoux
« Tu fais du sport ?
– Oui, du yoga ».
Moue dubitative de mon interlocuteur, tout en muscles.
« Tu veux dire le truc où tu dois ouvrir tes chakras ? C’est du sport ça ? »
Pendant dix minutes, j’ai tenté de lui expliquer tous les bienfaits de cette discipline, mi sport, mi véritable philosophie de vie, née en Inde plusieurs siècle avant J.C. En face de moi, mon interlocuteur, accro au rugby, n’a rien voulu entendre. Il semblait préférer les plaquages virils aux charmes des asanas (« positions » en sanskrit) du yoga. Pourtant, leurs bénéfices sont nombreux : bien être, souplesse, fortification des muscles… Le yoga agirait également sur les phobies. Et peut-être même sur l’ouverture d’esprit, avec un peu de chance. Mais pour le savoir, il aurait fallu que Monsieur Muscles s’y mette.
Quand je pars en Colombie sans bouger de Compiègne / Rencontre avec la créatrice Luz
Je continue mon petit tour des créatrices bien inspirées de Compiègne. Je prends mon temps, je flâne un peu … Mais depuis que j’ai un serre-tête trop cool, qui me permet d’assumer pleinement mon côté fillette de 10 ans cachée dans le corps d’une toute nouvelle trentenaire, j’ai très envie d’écrire sur Luz. Cette maman bien occupée fabrique toutes sortes de merveilles, directement sorties de son imaginaire. Rencontre avec une femme inspirée et inspirante.
Quand ma chambre papillonne / Rencontre avec Estampapier, la reine de l’origami
J’ai rencontré Astrid en mai dernier, au détour d’une exposition d’artistes douées de leurs dix doigts, à Compiègne. Une artiste des plus originales, passionnée par les origami japonais, qui ornent aujourd’hui les murs de nombreuses demeures compiègnoises. C’est autour d’un thé venu tout droit du Pays du Soleil-Levant, nichées toutes deux au sein de son atelier coloré, qu’elle m’a raconté comment Estampapier est né…