Je continue mon petit tour des créatrices bien inspirées de Compiègne. Je prends mon temps, je flâne un peu … Mais depuis que j’ai un serre-tête trop cool, qui me permet d’assumer pleinement mon côté fillette de 10 ans cachée dans le corps d’une toute nouvelle trentenaire, j’ai très envie d’écrire sur Luz. Cette maman bien occupée fabrique toutes sortes de merveilles, directement sorties de son imaginaire. Rencontre avec une femme inspirée et inspirante.
S’appeler Luz, qui signifie lumière en espagnol, ce n’est quand même pas donné à tout le monde. Et ça lui va comme un gant. Lorsqu’elle m’a ouvert les portes de son cocon, situé en centre ville de Compiègne, cette créatrice de talent arborait un grand sourire derrière ses longues boucles.
Son pays d’origine, la Colombie, est présent partout : dans sa voix, dans sa déco et même dans ses inspirations. Sur un coin de la table à manger sont rangées quelques unes des créations de Luz. Des serres-têtes surmontés d’étoiles en origamis, des pochettes bling-bling ou plus sages, des coussins fleuris, des cartes de Noël … Il n’y a que l’embarras du choix. Impossible pour la créatrice de se focaliser sur un seul type de création. Dernièrement, elle a même confectionné des tabliers pour les enfants et les adultes, aux motifs très colorés, ainsi que des sachets de lavande pour parfumer les armoires. « Je suis une touche à tout, avoue-t-elle timidement. Je ne sais pas rester sans rien faire et j’adore le travail de précision. »
Luz fait partie, selon moi, de ces femmes qui ont le sens de l’aventure. A 24 ans, à Bogotá, elle rencontre un jeune Français expatrié en Amérique du sud pour le travail. Un coup de foudre plus tard, les voilà mariés. Là, Luz saute le pas : styliste de formation, elle quitte son boulot, sa famille et son pays. Il parait que l’amour donne des ailes, alors, pendant quelques années, les tourtereaux vivent en Bolivie, en Argentine… Avant que le travail de Monsieur ne les mènent à … Compiègne. Choc des cultures. Choc de la météo.
« Comment est-il possible de pleuvoir autant? ». Voilà ce que Luz s’est demandée en arrivant en Picardie. C’est vrai, le soleil, ici, ce n’est pas vraiment 365 jours sur 365. Mais on sait amadouer la pluie, enfiler de grosses écharpes et foncer, en oubliant le vent. C’est ce qu’elle a fait. Enceinte, elle s’est inscrite à la Maison des Artistes à Paris et a réalisé (et exposé) des œuvres majestueuses et colorées, qui trônent aujourd’hui dans son salon.
Le mal du pays, Luz connait. Cela fait 15 ans qu’elle essaye de l’apprivoiser, à coup de voyages en Colombie tous les ans, pour retrouver les siens, la fête, les gens qui parlent fort et le soleil presque permanent de l’Amérique du sud. « Être loin c’est difficile, mais ici j’ai réussi à créer un second chez-moi à Compiègne« , assure-t-elle, sans se départir de son doux sourire. A Bagota, Luz prend des photos, s’inspire, achète des objets artisanaux… Et revient en France avec davantage de valises qu’au départ. Évidemment.
A Compiègne, Luz a également rencontré d’autres créatrices, d’autres femmes pimpantes, pleine de projets et d’envies (dont Astrid, dont je vous ai parlé ici). Les samedi 27 et dimanche 28 novembre, elles organisent une grande vente pour Noël, au Haras de Compiègne (si ça c’est pas classe !), je vous conseille d’aller y faire un tour ! Pour ma part, je vais craquer pour un nouveau serre-tête, celui avec des petits cygnes, c’est déjà décidé. Et on ne me le vole pas ! 🙂
–> L’event Facebook de la vente est ici et la page de Luz juste là 🙂
Photos issues de la page Facebook de Luz del Dia