Qu’est ce qu’on va voir au cinéma cette semaine ? Vu que j’ai oublié de quoi parle Star Wars (si si, c’est possible), je n’avais pas spécialement envie d’assister à deux heures de science-fiction à laquelle je n’allais rien comprendre, et encore moins les fameux clin d’œil dont le Réveil de la Force est apparemment truffé (je connais au moins le nom du film, c’est déjà pas mal). Alors exit Princesse Leïa et welcome Joy !
Alors oui, je vous l’accorde, Joy sonne un peu film léger, et par léger j’entends film où les acteurs ne sont pas franchement vêtus. Si vous espériez voir un film érotique, il faudra passer votre chemin car Joy, incarnée par la délicieuse Jennifer Lawrence, ne dévoile rien et n’échange pas même un baiser avec son partenaire, le très chevelu Bradley Cooper.
Le film raconte l’ascension d’une jeune femme qui, perdue au sein de sa famille complètement détraquée (entre un père magouilleur et une mère obsédée par les soaps diffusés à la télévision), est l’inventeuse d’un balai ingénieux. Oui, un balai.
D’accord, l’objet en question manque de glamour. Mais grâce à Joy, les gentilles ménagères de l’année 1990 (et les hommes aussi !) ont découvert une nouvelle manière de passer la serpillière, sans avoir à plonger les mains dans le seau d’eau sale. Si aujourd’hui le système nous semble enfantin, à l’époque, l’inventeuse du « Magic Mop » a fait un tabac au télé-achat (après maintes déboires).
Je suis une grande adepte de biopics. De Johnny Cash à Lennon, en passant par Hoover, j’adore les films qui me racontent la vie de ceux qui ont marqué l’Histoire, qu’il s’agisse de la grande ou de la petite.
Ainsi, ce film, réalisé par David O. Russel (également à l’origine d’American Bluff) est la véritable histoire d’une entrepreneuse américaine, Joy Mangano, mariée et maman trop tôt. Adolescente, elle invente un collier anti-puces qui ne sera jamais breveté… Le long métrage dévoile, sur 40 ans, sa farouche détermination à réussir malgré les obstacles. Une véritable guerrière qui refuse d’être cantonnée au rôle de ménagère que la société veut lui donner. Il est fascinant de l’observer en plein processus de création : Joy donne furieusement envie d’entreprendre. Et oui, c’est encore possible en 2016.
Le film est une réussite. Les acteurs y sont excellents : Jennifer Lawrence, absolument canonissime, est définitivement une de mes actrices préférées. Mais ne manquez pas la performance de Robert de Niro, survolté et tordant en père divorcé qui ne supporte plus son ex-femme (et on le comprend).
Courez vite au Majestic de Compiègne : Joy y est projeté jusqu’au 12 janvier en VF… Et donnez moi votre avis ensuite 😉
je suis d’accord, Jennifer est canon, c’est le soleil de ce film ! (qui pour moi est un quasi-désastre mais c’est toujours cool de lire des avis différents).
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ah ouais ? raconte moi ce que tu n’as pas aimé, moi aussi je suis curieuse ^^ peut-être que j’ai raté un truc crucial 😀
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