
Duel de sorcières malicieuses ❤
En enfourchant mon balai de sorcière pour une course effrénée à travers les rayonnages de la Librairie des Signes, je me suis demandé dans quelle aventure je m’étais encore engagée.
Autour de moi, des mini-sorciers et sorcières, affublés de chapeaux pointus, brandissent des baguettes magiques. Même les parents jouent le jeu. Charline Heyraud, responsable du rayon jeunesse, a souhaité faire participer la Librairie des Signes à la « Nuit des Livres Harry Potter », mise en place partout dans le monde, le 4 février.
Le premier tome est sorti en 1998, il y a près de 20 ans déjà. Harry Potter rappelle des souvenirs aux ex-enfants devenus de jeunes adultes. A leur tour, ils transmettent leur passion à leurs enfants. Une petite blondinette, âgée de 5 ans, m’interpelle : « Tu viens de quelle maison toi ? »
Quelques minutes plus tôt, les libraires, toutes déguisées, nous ont fait passer l’épreuve du Choixpeau magique, comme dans les livres, à l’arrivée des jeunes sorciers à Poudlard. Le Choixpeau décide de la maison à laquelle le sorcier en herbe sera associé. La vingtaine d’enfants et d’adolescents présents n’espéraient qu’une seule chose : devenir un Gryffondor, comme Harry, Ron et Hermione. Manque de chance, une première demoiselle se voit affublée d’un badge de la maison Pouffsouffle. J’ai beau me creuser la tête, je n’ai aucun souvenir d’un héros de cette maison. Quand vient mon tour, je deviens une Serdaigle. « Là-bas, ce sont des érudits qui ont envie de tout connaître », chantonne le Choixpeau dans le premier tome. Tout moi, bien entendu.

Tu me prêtes ta baguette, petit Harry tout mignon ?
Place ensuite aux ateliers. Au programme : duel de sorciers, quizz sur les livres, course de balais, recherche d’ingrédients magiques… J’affronte un père de famille dans le duel de sorciers. Face à mon air désespéré, Théo, 8 ans, me prête gentiment sa baguette magique, à laquelle il tient comme à la prunelle de ses yeux. Il faut dire qu’il est fan, et pas qu’un peu. En m’approchant, je découvre que ses lunettes de vue, aussi rondes que celles du fameux sorcier à la cicatrice, portent le sigle Harry Potter sur les branches. La classe. « Nous sommes venus de la Somme pour cette soirée, sourit la mère de Théo. Il est tellement fan que nous l’avons emmené à Londres pour visiter les studios de tournage du film».
Après le duel de sorciers où Théo se montre redoutable, la course de balais, où j’affronte une maman, me fait perdre un peu de dignité, entre deux fou-rires. Je fais ensuite équipe avec la jeune Enora, absolument incollable sur les deux premiers tomes, pour partir à la recherche d’ingrédients cachés dans les rayonnages. Son père lui fait la lecture très souvent : « Pour le moment, nous ne lui lisons pas le Prisonnier d’Azkaban, le 3ème tome. Nous l’avons adoré mais il est très noir. Le livre aborde la mort et c’est un peu tôt pour une enfant de son âge».
Face à Enora, qui, à mon avis, a été élève de Poudlard dans une vie antérieure, je constate que mes souvenirs des sept romans sont vraiment légers. Un peu comme ma meilleure amie pour qui c’est un peu sa madeleine de Proust tous les étés, je vais moi aussi être dans l’obligation de tous les relire, quel dommage !
Vous aussi, vous voulez flâner dans les rayons de la librairie des Signes ? Rendez-vous au 17 rue Pierre Sauvage à Compiègne. Leur page Facebook est juste ici !
Rendez-vous le 4 février 2017pour la prochaine Nuit des Livres Harry Potter 😉
Article paru dans le Courier Picard – édition Oise