Depuis la Compiègnoise, mon corps est prit de folie. Il aime courir, juste pour le plaisir de transpirer et de souffrir (un peu). J’ai enfin compris le sentiment de libération que chaque runner peut ressentir durant la course à pied, mais aussi le bien-être, à la limite de l’euphorie, qui s’empare du sportif à la fin d’un périple. Bref, à 31 ans il était définitivement temps de se bouger les cuissots.
Après les 6 km de la Compiègnoise en octobre, j’avais envie de continuer sur ma lancée en me challengant à nouveau. Les Picantines ont rapidement lancé une nouvelle course, les 7km de la Christmas Corrida, le 17 décembre.Non, rien à voir avec un lâcher de taureaux- quoique, j’aurais forcément couru plus vite.
Pour la première fois, l’équipe de Marie-Pierre Degage proposait aux runners motivés de braver le froid d’une soirée de décembre, habillés de rouge et de blanc, esprit de Noël oblige.
Entre octobre et décembre, il a donc fallu continuer l’entrainement, braver les 4 petits degrés compiegnois en novembre, et tâcher d’améliorer mon temps. Si j’étais motivée -voire ultra motivée-, il a fallu trouver quelques subterfuges pour aider mon corps : courir en été n’a rien à voir avec la même chose en hiver.

Marie-Pierre Degage, chef de bande, au centre – Photo Richard Dugovic
Δ Première étape : s’équiper. Si en été, le t-shirt respirant et le leggings court suffisent, par zéro degrés il faut investir. J’ai rapidement commis l’erreur de trop me couvrir par peur du froid : gants, bandeau, débardeur, t-shirt, polaire… Finalement tout ça n’est pas absolument nécessaire. Le corps se réchauffe très vite et je finissais par vraiment transpirer dans mes gants fins. Un leggings long, un t-shirt respirant, un polaire et le bandeau pour protéger mes oreilles suffisent.
Δ Se faire remarquer dans la nuit. Le total look black n’est pas une excellente idée : pensez aux bandes réfléchissantes, aux couleurs funky, et à la lampe frontale. Vous éviterez les collisions avec d’autres runners !
Δ Adapter son allure. J’ai vraiment cru que le froid piquant allait me faire vivre un enfer pendant mes séances de running. J’ai eu l’agréable surprise de découvrir que courir dans le froid, c’est génial ! J’ai presque une préférence pour cette période de l’année à présent. Ok, il faut se motiver à sortir, mais une fois dehors on profite à nouveau du bon air vivifiant et le corps se réchauffe rapidement. Pour ma part, j’ai trouvé mon allure, celle qui me fait tenir sur des kilomètres. Rien ne me sert de partir comme une fusée, les foulées lentes sont, à mon avis, les plus bénéfiques en période de froid. A Compiègne les coureurs sont nombreux, même l’hiver et même dans l’obscurité. Donc oui, tout est possible 😉
Δ L’entrainement. Le jour de la Christmas Corrida, j’ai pu compter sur le soutien de ma binôme pour faire les 7 km en centre ville presque les doigts dans le nez. Je manquais un peu d’entrainement, la fin m’a semblé vraiment rude. Ce qui prouve encore une fois que rien ne vaut la régularité dans les entraînements ! Même s’il fait frais, gris, moche, ne manquez pas votre entrainement hebdomadaire, votre corps vous en remerciera le jour de la compet. Il est également possible de rejoindre les Picantines : elles proposent des entrainement au stade petit poisson durant l’hiver. Plus on est de dingos de la basket, plus on rigole 😉 (plus d’infos ici)

Ambiance vin chaud et Père Noël motivés avant la course – Photo Richard Dugovic
Δ Et alors, c’était bien ? Résultat, une Christmas Corrida très bon esprit, avec 400 Pères et mères Noël affublés de baskets et de lampes frontales dans les rues du centre ville. Courir sur les pavés, ce n’était pas le plus simple, surtout dans la semi obscurité. Mais une fois la ligne d’arrivée passée, quelle fierté encore une fois ! Rendez-vous aux Printanières le 19 mars… Cette fois je vise un 10km (oui, je suis un poil maso, mes amis vous le diront). En avant l’entrainement ! 💪
Maso un jour, maso toujours 😉 !
Mais quelle fierté de te voir ainsi t’épanouir 🙂 Bravo à toi !!
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Merci ma biche 💙💙
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