J’ai testé la dictée du Rotary 2.0 : l’orthographe, Charles Martel & moi

doisneauA l’école, aussi bizarre que cela puisse paraître, j’aimais bien les dictées. Le lent babillage de la maîtresse qui insistait sur les liaisons, les corrections en rouge, la réflexion autour de l’accord des verbes… Mais pour certains, c’était une torture. Une torture que le Rotary 2.0 a décidé d’infliger, samedi dernier, a une centaine de participants, tous volontaires : pour la deuxième fois, la toute nouvelle association compiégnoise organisait sa « Dictée ».

Attablée, je triture le critérium estampillé « Hôtel Mercure », posé devant moi. Mine de rien, je suis un poil stressée. Exaltée aussi. Les mots et moi, on est comme frères et sœurs, j’ai intérêt à faire le moins de fautes possibles, question d’honneur.

La dictée commence. Les enfants s’arrêteront au premier paragraphe, les ados au second et les adultes auront droit à la punition totale. Première lecture : j’entends des mots qui me font hausser le sourcil. Synapse…il se met où le « y » déjà ? Il s’agit d’écrire clairement surtout, histoire que la correctrice n’ait pas de doute sur mon orthographe. Je me retrouve, comme au CP, à faire attention à mes pleins et déliés… (Madame Godefroy, de l’école Hammel, si vous me lisez : non je n’ai pas oublié !). « Le cerveau est le skipper de notre vie végétative, le siège de nos pensées et de nos actes conscients et inconscients… » Punaise, je m’en sortais bien jusque là. Et puis soudain, c’est le drame : le skipper de notre vie ? Mais je n’y connais rien en navigation, qu’est ce que ça vient faire là ? Est-ce que je mets un y ? Un P ou deux ? J’ai un flash : en CP ma Barbie avait une petite sœur, une certaine Skiper inventée par Mattel, qui passait sa vie en soirées beuveries dans mon imaginaire. Rien à voir avec le bateau mais ça fera l’affaire, je ne mets qu’un seul P.

skipper

Mais si, c’est elle, la sœur relou de Barbie.

« Nombre de dysfonctionnements du cerveau sont sources de schizophrénie. Pour autant, y a-t-il de quoi se mettre martel en tête ? » Et hop, deux erreurs potentielles : la schizophrénie, on y glisse un K, non non… Mais le ph, c’est sûr ? Je tente avec un f. Non, c’est moche. Ce sera « ph ». Et se mettre martel en tête ? Voilà une expression que je peux dire mais quant à savoir l’écrire…  Martèle ? Martel ? Mes voisines lèvent les yeux au plafond, y cherchent la bonne orthographe. Je me décide pour Martel, avec une majuscule, comme le roi. On verra bien !

Charles-Martel

Hello Charly.

La dictée se termine au bout d’une vingtaine de minutes. Il faudra une bonne heure aux deux correctrices pour relire la centaine de copies. Le couperet tombe, j’ai fais 3 fautes. Le skipper avait bien deux p, « y a-t-il » ne prend pas d’apostrophe alors que je l’ai toujours écris ainsi et Martel ne prend finalement pas de majuscule… Pas trop mal pour une première. Finalement, l’avantage avec la langue française, c’est qu’elle reste toujours pleine de surprises 😉

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