A l’occasion de l’arrivée dans le futur de Doc et Marty, le cinéma Majestic passait l’intégralité de la trilogie Retour vers le Futur. Un véritable marathon auquel j’ai participé (une fan comme moi ne peut pas manquer ça !).
Quand on est fan de la trilogie Retour vers le futur, il y a des événements à côté desquels on ne peut pas passer. La soirée organisée le 21 octobre par le cinéma Majestic de Compiègne étaient un de ceux là. Le 21 octobre, ça ne vous rappelle rien ? Pourtant, vous n’avez pas pu manquer l’avalanche d’articles et de vidéos un peu partout sur les réseaux sociaux. Le 21 octobre 2015 est le jour précis où Doc et Marty débarquent dans le futur, pendant l’épisode 2 de la trilogie. Au programme de leurs découvertes : des voitures volantes conduites n’importe comment, des hoverboard rose fluo et des Nike à laçage automatique. La grande classe pour frimer. Nous voilà en 2015 et, toute la journée, j’ai eu beau scruter le ciel, aucune Dolorean volante en vue.
J’attendais ce jour comme une gamine s’impatiente avant Noël. J’avais même l’impression qu’il s’agissait de mon propre anniversaire. Fan, on vous dit. Pour ce 21 octobre spécial, le Majestic passait les trois films. A la suite. Un mercredi soir. Parfait pour aller travailler avec des yeux de panda le lendemain.
A 19h tapantes, j’arrive au cinéma. Tenue confortable exigée pour supporter les 6h30 de film, les fesses vissées à un siège. J’ai emporté des sandwichs, deux paquets de bonbons et un Pepsi, pour le clin d’œil. Ma voisine de siège a même pensé au plaid et à l’oreiller.
Le premier film démarre. Ambiance studieuse dans la salle qui contient une petite centaine d’enfants des années 1980. Tic Tac font les pendules de Doc dans la première scène. Les poils se dressent sur ma peau : on y est, je suis devant ce film mythique, sorti le lendemain même de ma naissance (un truc que j’aime bien répéter à mes amis : il n’y a pas à dire, Marty et moi on est liés). Le film passe à une vitesse folle : je redécouvre les visages des acteurs, si jeunes, mais aussi le souci du détail des décors et des tenues des années 1950. En 1985, les scénaristes surfaient déjà sur l’effet nostalgie. Fin, entracte de dix minutes. J’en profite pour discuter avec mon voisin : « Je redécouvre les gags, je ris davantage sur écran géant que devant mon dvd à la maison », lâche-t-il, visiblement enchanté.
Pas le temps de pavoiser, le deuxième épisode démarre sur les chapeaux de roues. Là où on va on n’a pas besoin de routes. Ok Doc, c’est parti pour le futur ! Tous les spectateurs sont restés mais les bâillements commencent, discrètement. Il fait chaud dans la salle et je suis trop couverte : une certaine torpeur m’envahit au milieu du film et je pique du nez… Je me réveille, paniquée : j’ai osé dormir pendant Retour vers le futur.
Le dernier épisode est mon préféré. Dès les premières images, moi aussi je remonte le temps, j’ai huit ans et je passe les vacances chez mes grands parents, en pyjama dans le gros fauteuil du salon, une crêpe au Nutella à la main. Le film me fait beaucoup rire, les répliques sont piquantes et voir Doc amoureux, ça n’a pas de prix. Mais il est déjà presque 2 heures du matin, ma voisine de droite somnole et je lutte moi-même de toutes mes forces contre le sommeil… Mon dos est un peu douloureux, j’essaye de trouver une position plus confortable, ma tête se fait lourde… et je rate mon passage préféré, celui du lancer de plat à tarte lors du bal animé par les ZZ Top en personne. Nom de Zeus !
Au retour, durant mes 3h30 de sommeil, j’ai quand même eu le temps de rêver quelques minutes : un Marty éternellement jeune et pas encore affecté par Parkinson m’apprenait le Moonwalk dans un saloon en 1885. Epique.
POUR ALLER + LOIN
3 Questions à Noëmie, chargée de communication événementielle au cinéma Majestic
– En quoi était-ce important de faire une soirée spéciale back to the future ?
Parce que c’est aujourd’hui que Marty et Doc débarquent dans le futur, enfin, le présent… le futur du passé qui est notre présent, compliqué ! Il était opportun de pouvoir revivre cette trilogie qui a marqué de nombreuses générations, c’est une pépite du cinéma, 3 films, une seule histoire, des acteurs charismatiques, c’est culte !
– Pourquoi proposer le film dans une petite salle ?
Nous voulions proposer la trilogie sur écran géant dans des conditions de confort optimales, pour une centaine de personnes seulement. Privatiser pour mieux profiter. L’intégralité des places disponibles, ou presque, se sont vendues très rapidement sur le web. Seulement deux personnes n’avaient pas vu cette trilogie !
– Vous développez l’événementiel depuis quelques temps, quelle en est la raison ?
Nous avons de nombreux projets en effet, des avant-premières aux soirées privées, des soirées filles aux débats sociaux-culturels… En plus d’être un multiplex de 14 salles, l’établissement occupe des fonctions « hybrides », bien entendu dans le cinéma mais aussi dans l’évènementiel. Nous essayons d’être dans l’air du temps. Le 7ème art est un art porteur de sens qui facilite les échanges, les rencontres mais aussi et surtout l’émotion collective.
Je tiens à présent une chouette rubrique dans le Courrier Picard, intitulée « J’ai testé pour vous ». Cet article est paru dans le Courrier Picard du samedi 24 octobre 2015.
A lire ici 🙂
owiii c’était une sacrée soirée !! D’ailleurs ce midi j’ai re-regardé le 3 ème 😀
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Fofolle 😀
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