Quand je marche avec les Picantines / Retour sur la Compiègnoise du 4 octobre

12069000_444954812377968_8286078285601940485_o

Enfiler un leggings un peu moche, des chaussures de course bleu pétant et un sweat à capuche qui a connu de meilleurs jours pour aller batifoler dans les parcs de la ville n’est pas forcément mon plan rêvé pour un dimanche matin. Mais là, il ne fallait pas mégoter et donner un peu de sa personne car la cause était noble  en ce mois d’octobre tout rose : la lutte contre le cancer. Retour sur ma première participation à la course des Picantines, la Compiègnoise.

Toutes les villes ont la leur : la Parisienne à Paris, la Zontienne à Nîmes, la Strasbourgeoise à Strasbourg… et, depuis quatre ans, la Compiègnoise à Compiègne. Dimanche 4 octobre, plus de 4000 adeptes du running ou de la marche à pied ont chaussé leurs baskets. Dès 8h30, le parking attenant à la sous-préfecture avait une allure bien différente de celle qu’on lui connait habituellement : exit les voitures, place aux stands colorés, aux flyers sensibilisant au cancer du sein, aux parts de brioche, à l’odeur du café chaud et aux compiègnois et compiègnoises exaltés à l’idée de courir 7 ou 12 km (si si, ça existe ce genre de personne). La brume s’était également invitée aux festivités, pour nous gâcher les jolies découvertes du parcours, pourtant concocté avec amour par l’association des Picantines.

octrose

Des bijoux et des chapeaux à paillettes, le ton est donné : la Compiègnoise une course où l’on transpire mais en restant girly !

Ce sont elles, les Picantines, qui organisent la course depuis quatre ans. Une vingtaine de copines très motivées qui reversent les fonds récoltés à la recherche contre le cancer. Ce dimanche matin, emmenées par Marie-Pierre Degage, les bénévoles ont réussi à motiver les participants avant le départ des courses et de la marche. Sur l’estrade, même les élus municipaux s’en donnaient à cœur joie. Vous reprendrez bien un peu de Zumba pour vous réchauffer monsieur le Maire ? Évidemment.

Les filles nous l’avaient annoncé en guise de préambule : cette année, le parcours avait été modifié et offrait la possibilité de découvrir des lieux souvent fermés au public.  Le stade équestre, le haras national, un bout de forêt, le joli quartier des avenues…l’itinéraire était bucolique, pour un dimanche matin revigorant, en tout cas pour moi, petite marcheuse. Les 6 kilomètres, en bonne compagnie, sont passés très vite. Des animations musicales (dont des cors de chasse censés nous donner l’envie d’accélérer le pas et nous rappeler que oui oui, on est bien à Compiègne) agrémentaient le parcours. Des intermèdes qui ont permis à certains d’esquisser quelques pas de danse au cœur du jardin des Remparts (un lieu adorable qui m’était jusque là méconnu, parfait pour une balade en amoureux).

IMG_20151004_110009

Surprise du parcours : la découverte du Jardin des remparts, conçu par Ferdinand Bac qui y a réalisé un labyrinthe en buis taillés (le petit foufou).

Les accros du running ont pu courir 5 ou 6 km, seul ou en duo, ou 12 km pour les plus motivés, et ils étaient nombreux ! Le haut du podium est revenu à Amandine Guyot, la plus rapide à effectuer les 12 km (en suant un peu, j’espère).

En 2014, la Compiègnoise avait permis aux Picantines de reverser 4000 € à la ligue contre le cancer et 2000 € à l’Institut Curie. Douze personnes atteintes de cancer ont pu bénéficier d’un protocole de 9 mois d’activités physiques adaptées. Cette année, les recettes vont permettre d’aider à financer un cinquième groupe d’activités physiques. Alors, finalement, se lever un peu plus tôt et rater le brunch du dimanche, c’est pas si grave 😉

www.kizoa.com_collage_2015-10-06_21-14-48

La bonne humeur était au rendez-vous et le soleil a même fini par nous rejoindre. (Photos Pad Pictures)

Vous voulez découvrir les Picantines, qui planchent déjà sur la prochaine course de mars, « les Printanières« ? Hop, le site est et leur page Facebook ici.

Crédit photo (pour certaines) : Pad Pictures

 

3 réflexions sur “Quand je marche avec les Picantines / Retour sur la Compiègnoise du 4 octobre

  1. Trehorel dit :

    Nous aimerions connaître le nom du jeun homme qui a eu un malaise à 500m de l’arrivée et s’il s’en est sorti car c’est ma sœur qui lui a fait le massage cardiaque merci.

    J’aime

Laisser un commentaire