Passer une vingtaine de minutes à l’arrière d’un scooter, se délecter de la vision des monuments de Paris la nuit, manger un burger dé-li-cieux et aller voir un concert en pleine semaine avec son amoureux, font partie des plaisirs de ma petite vie. Surtout quand on est mardi soir et surtout quand je vois mon amoureux un à deux jours par semaine (seulement).

Là où la soirée est encore plus chouette, c’est lorsque le groupe à l’affiche de l’Olympia, ce soir là, est Isaac Delusion.

J’ai découvert ces trois Français il y a quelques mois, grâce à mon amoureux et à Nova. « She pretends » est sans doute ma chanson préférée de leur premier album, sorti cet été.

Ce qui frappe en premier, c’est la voix du chanteur, Loïc. A l’écoute de l’album, j’imaginais un personnage plutôt frêle,  à l’image de la voix haut perchée, presque féminine et fragile que l’on peut entendre sur toutes les chansons. Mais pas du tout. Loïc est un grand gaillard d’1,90 m, affublé d’un chapeau et d’une belle énergie sur scène.

Si, en écoutant l’album éponyme d’Isaac Delusion, j’imaginais un live très calme et posé, ce ne fut pas du tout le cas. Le final, particulièrement, est ultra dynamique et donne réellement envie de se trémousser !

Les inspirations du groupe sont très présentes : un petit côté Pink Floyd, mais aussi beaucoup de Jeff Buckley ou de Thom Yorke, une bonne dose d’électro et des riffs de guitare qui motivent les troupes.

Au gré de mes recherches sur le web, j’ai pu découvrir que Nicolas, Bastien et Loïc, les membres du groupe, ont voyagé au Laos et en Inde. Leurs périples s’entendent dans leur chanson, certaines respirent le soleil et les contrées lointaines.

A noter, leur présence à l’Olympia, dès le premier album, fait rare ! Jusqu’en mai, ils tournent dans toute la France, alors n’hésitez pas à découvrir cette petite pépite électro – pop.